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Qu'est-ce que la communication non violente ?

Comme son nom l'indique, la communication non violente est une méthode de communication fondée sur des qualités telles que l'empathie, la compassion et le respect. Si elle n'est pas une thérapie à proprement parler elle permet néanmoins d'aider au développement de ses qualités afin d'obtenir des relations plus apaisées avec autrui. La CNV a pour but un mieux-être avec les autres, mais également avec soi. Son apprentissage se fait auprès de formateurs ou de coach et peut s'appliquer au quotidien, en famille comme au travail, avec des inconnus comme avec des proches.

La méthode CNV

Cette méthode vise à créer entre les êtres humains des relations fondées sur l’empathie, la compassion, la coopération harmonieuse et le respect de soi et des autres. Il s’agit d’un outil de communication, principalement verbal, qui peut servir à la résolution de conflits entre deux personnes ou au sein de groupes. La pratique de la communication non violente permettrait également d’être en meilleure relation avec soi-même, de mieux comprendre ses besoins profonds et de prendre en charge, de manière autonome et responsable, les divers aspects de sa propre vie.

Il ne s’agit donc pas d’une thérapie, mais elle peut avoir des retombées thérapeutiques intéressantes.La CNV comme son nom l’indique est une technique de communication : Communication Non Violente ou bienveillante dans la mesure où elle est basée sur l’objectivité, l’expression de ses sentiments / ressentis / émotions, le respect de ses besoins fondamentaux et la capacité à faire une demande à autrui dans le but d’entretenir une bonne relation / communication.

 

 Les bénéfices de la communication non violente

L’intégration quotidienne des principes et des façons de faire de la communication non violente permettrait d’atteindre un état de compassion pouvant faciliter la résolution des conflits. En effet, chaque partie sait qu’elle peut satisfaire ses besoins propres tout en maintenant un esprit de collaboration mutuelle ; c’est le principe gagnant-gagnant. Même si l’un des interlocuteurs n’a aucune notion de communication non violente, le simple fait d’appliquer ce modèle de communication de manière scrupuleuse et honnête entraînerait inévitablement la relation sur un terrain plus harmonieux et favoriserait la résolution des conflits.

La communication non violente pourrait être bénéfique à quiconque désire communiquer avec plus d’authenticité et d’efficacité, c’est-à-dire à peu près tout le monde... En pratique, 2 types de personnes sont susceptibles d’en bénéficier tout particulièrement. D’abord celles qui, quand elles se sentent contrariées, ont tendance à se laisser submerger malgré elles par leurs émotions (culpabilité, colère, fermeture, rejet, jugement, honte). Ensuite, les personnes qui peuvent être régulièrement confrontées à des interlocuteurs potentiellement agressifs, comme les policiers, les fonctionnaires, les soignants ou même les enseignants.

Les parents y trouveront également un outil précieux pour améliorer la qualité de leur communication avec leurs enfants. Ils pourront du même coup leur transmettre l’empathie, la coopération harmonieuse et le respect de soi et des autres. La communication non violente peut également aider les couples à résoudre leurs conflits ou à améliorer la qualité de leurs relations.

Mentionnons enfin que, malgré sa simplicité, la méthode demande une bonne dose de détermination. En effet, il faut beaucoup d’exercice et d’application assidue avant que la communication non violente ne devienne une seconde nature et que l’on puisse, particulièrement dans les situations tendues, l’appliquer spontanément sans retomber dans ses vieux modèles de communication.

Les principes de la communication non violente

Il y a 4 principes dont nous pouvons nous souvenir en mnémotechnique par les sigles : OEBD qui signifient comme suit les 4 principales étapes à suivre pour apprendre la CNV :

  • Observation : rester sur les faits, doit avoir une vue objective de la situation (en mettant de côté nos jugements et nos évaluations).
  • Émotions : se poser la question “Qu'est ce que je ressens là maintenant ?”, identification des sentiments qu’éveille la situation (en les différenciant de nos interprétations et de nos jugements).
  • Besoins : idem se poser la question ensuite “Quel est mon besoin ?”, pour l’identifier et surtout le reconnaître en conscience et simplement.Identification des besoins liés à ces sentiments (aspirations profondes, motivations, etc.). Souvent nous sommes coupés de nos besoins alors que les écouter permettre une compréhension différente parfois de ce qui se joue dans la relation et par conséquent donc notre communication.
  • Demande : faire une demande claire, bienveillante à notre partenaire ou la personne avec qui nous sommes en relation, qui permet aux 2 d’interagir. La condition, effectivement, est de laisser chacun s’exprimer selon lui, mais le dialogue reste ouvert et la discussion au fil de la pratique plus calme, neutre et bienveillante. Formulation d’une demande en vue de satisfaire ces besoins (présentée de façon positive, concrète et réalisable).

Le comprendre et s’en souvenir peut paraître simple. La pratique est d’autant plus importante que nous communiquons rarement à partir de soi, de son “JE” et de l’expression de ses ressentis ou sentiments et besoins.

Comment améliorer l'estime de soi ?

Votre personnalité est unique. L’admettre et l’accepter, c’est assumer vos choix et cesser de subir ceux des autres. Pour apprendre à vous apprécier, quelques conseils destinés à améliorer l’estime de soi.

 
  1. Cultivez l’autodérision

 Rire de soi met en valeur vos qualités avec humilité. Cela rend également vos petits défauts plus sympathiques. En vous auto-critiquant ouvertement avec humour, vous vous éviterez les reproches inutiles qui minent l’estime de soi.

  1. Soyez bienveillant envers vous-même

Il est primordial d’apprendre à s’aimer pour s’estimer. Vous n’êtes pas parfait. Personne ne l’est. 

Apprenez à porter un regard bienveillant sur ce que vous avez accompli. Plus vous serez bienveillant envers vous-même, plus vous améliorerez votre estime de vous. Attention : bienveillance et laxisme ne sont pas synonymes. Veillez à rester exigeant envers vous-même.

  1. Restez fidèle à vos valeurs

S’il est important d’entretenir de bonnes relations avec votre entourage, il est essentiel d’être fidèle à vos valeurs. En les trahissant, vous vous parjureriez, au risque de ne plus reconnaître votre reflet. Soyez fier des valeurs que vous portez. Ce que vous êtes et ce que vous faites vous suivra partout où vous irez…

  1. Assumez vos choix

Pour améliorer son estime de soi, il faut apprendre à trancher. Cela vous aidera à affirmer votre personnalité et à assumer vos choix. Il est important d’être libre dans ses relations sociales, ses choix intimes et professionnels. Nul ne peut discerner mieux que vous ce qui vous comblera.

  1. Fêtez les petites victoires

Se métamorphoser n’est pas une mince affaire. Souvent, il est plus facile de planifier le changement que de l’opérer. Lorsque vous tenterez d’éliminer vos mauvaises habitudes, n’oubliez pas de célébrer vos petites victoires. Cela vous donnera l’énergie nécessaire pour continuer.

Le langage corporel

Nous ne prêtons pas toujours attention mais le corps participe pleinement à l'interaction de façon non-verbale.
Qu'est-ce que cette main crispée, ces sourcils froncés, ces bras croisés ou ces pieds qui tapotent nerveusement me disent ? 
Et qu'est-ce que ma posture révèle de moi-même, de mon état émotionnel ou de ma personnalité ? 
Quelle image est-ce que je renvoie à mon entourage ?
Tous ces « détails » peuvent influencer une embauche, un rendez-vous séduction, un conflit, l'animation d'une réunion etc.

 

Le visage, les cheveux, les mains, les bras, les jambes et les pieds disent beaucoup. Rien qu'en regardant les yeux ou les sourcils ou encore la bouche, il est possible de savoir si quelqu'un ment, ou est en colère ou encore déçu. Par exemple, lorsque nous sommes contrarié, les vaisseaux sanguins du nez se contractent et donnent l'envie de se gratter, ce que l'on fait alors comme un automatisme, alors que c'est un signe exprimé par le corps. 

Comment démasquer un menteur ? 

C'est souvent grâce aux yeux que l'on peut découvrir que notre interlocuteur ment. Une personne qui vous raconte quelque chose et dont les yeux fouillent en haut à droite peut donc être en train de mentir. De la même façon, même si elle n'a pas l'air embarrassée outre mesure, le stress fait monter la température de son corps malgré elle. Elle passera alors sa main sur sa nuque, se frottera le cou, ou dégagera légèrement sa chemise comme pour laisser passer un peu d'air. 

Le langage des jambes et des pieds

Parfois, les jambes et les pieds qui s'agitent signifient que la personne exerce un effort particulier pour contrôler ses mains et son visage : la nervosité s'échappe alors par les membres inférieurs. Cela peut aussi être le signe qu'elle s'ennuie ou qu'elle est exaspérée. À vous de replacer le geste dans le bon contexte. Les jambes croisées peuvent signifier qu'on adopte une position de défense. Les jambes croisées sous la chaise, voire doublement croisées (les jambes sont croisées au niveau des genoux et le pieds enlace la cheville), indique que la personne est timide et manque de confiance en elle. 

Et les mains dans tout ça ? 

Les mains coincées entre les jambes expriment un manque de confiance en soi ou un besoin de se recentrer sur soi. Jouer avec ses doigts trahit une nervosité ou une anxiété. En revanche, lorsque les mains réunies forment un V pointé vers le haut, nous sommes dans une situation de supériorité : la personne qui s'exprime est sûre d'elle et de son discours et souhaite montrer qu'elle est celle qui sait. Par exemple, les hommes et femmes politiques adoptent souvent cette posture.

 
Pourquoi et comment développer les soft skills ?

Face à un monde du travail de plus en plus volatile, les différentes expertises des collaborateurs n’assurent plus à elles seules le bon déroulement des missions. L’autre atout important à mettre en avant est celui des compétences socio-émotionnelles appelées aussi « soft skills ». Complémentaires aux hard skills, elles favorisent à chacun un aboutissement de ses objectifs.

Depuis l’enfance, les Hard skills, ces compétences axées sur les connaissances techniques, les expériences, ou encore les langues que nous parlons, constituent notre carte de visite professionnelle, le CV.  Si tout ce savoir-faire reste crucial dans les différentes missions à mener, notre intégration professionnelle suscite un savoir-être de plus en plus recherchée dans les entreprises.

Les soft Skills, ces compétences du savoir-être

Orientées vers les émotions humaines, elles correspondent à ce qu’on pourrait appeler de qualités personnelles. Les soft skills agissent sur différents niveaux dans notre comportement.

  • Cognitif (capacité de concentration, de ses émotions, ou de sa créativité)
  • Relationnel (leadership, esprit d’équipe, écoute)
  • Opérationnel (capacité d’organisation, prise de décision, adaptabilité, entreprenariat)

Ces qualités sont difficilement mesurables en termes de productivité. Elles ne sont pas transposables sur un diplôme ou chiffrables, donc bien souvent négligées par le salarié.

De plus en plus recherchées par les recruteurs

Ils occupent une place de plus en plus importante dans les critères de sélection des recruteurs. Une récente étude de Linkedin va jusqu’à placer les soft skills comme atout primordial recherchée par les entreprises. Ceci est particulièrement le cas pour le premier emploi. Autre point important, le manque de temps consacrée au recrutement concentre une attention majeure portée aux soft skills. Un recruteur qui reçoit des dizaines de candidatures n’aura d’autre choix que de réduire sa sélection et sélectionner les profils restant sur leurs atouts humains. Les compétences personnelles maximalisent les chances de recrutement d’un candidat. Pour l’employeur, ces aptitudes sont destinées à déterminer la capacité d’un individu à s’adapter à une culture d’entreprise. Savoir communiquer, travailler collaboration, évoluer dans un environnement parfois difficile ou encore la motivation et les valeurs, à toutes ces interrogations, les soft skills y répondent aux yeux des recruteurs.

Les formations au service des soft skills

Condition sine qua non pour trouver un emploi, le développement des atouts personnels devient indispensable. En ce sens, la formation du futur est celle qui se concentrera tout autant sur l’éducation de l’individu que sur ses compétences techniques. Là encore, le digital se révèle un formidable booster. Particulièrement en vogue, de plus en plus de formations e-learning se consacrent aux Soft skills. D’autres méthodologies issues du digital, le game-learning et serious games allient la gamification et des contenus ludiques et de qualités. A travers son expérience virtuelle, l’utilisateur développe ses capacités de prises de décisions et d’autonomie.

Le rôle des managers dans le développement des soft skills des collaborateurs.

Et vous en serez le premier bénéficiaire. En permettant à vos équipes de parfaire leur savoir-être au travail, leur performance n’en sera que renforcée. Mettre l’accent sur le développement des soft skills des collaborateurs est également dans l’intérêt de l’entreprise. Un employé qui sait appréhender les situations difficiles dans son travail et répondre présent quand on a besoin de lui est indispensable pour tout manager. Voici quelques conseils pour faire de votre équipe votre plus grand allié.

  • L’ennui au travail, c’est proscrit

La routine est sans doute ce qu’il y a de pire dans un job. Elle joue avec les nerfs et donc avec les soft skills de vos collaborateurs. Seule des tâches variées pourront développer des ces compétences. Par exemple un projet d’équipe contribue directement à l’aptitude de travail en groupe. D’autres types de missions peuvent amplifier l’autonomie ou la capacité à résoudre des problèmes. Si vous cherchez à rendre un de vos employés plus sur de lui-même, une prise de parole devant ses collègues ou en public est un excellent moyen. C’est à vous d’éviter que votre équipe s’enlise dans des missions répétitives.

  • La confiance, c’est la clé

Etre en permanence en train de surveiller votre équipe ne vous rend pas vraiment service au contraire. Non seulement, les soft skills ne sont pas mis à contribution mais un climat de défiance s’installe entre vous et vos hommes.

Et si vous leur confiez plutôt des responsabilités ? En laissant un collaborateur prendre les choses en main sur un dossier, vous lui permettez de développer ses compétences personnelles comme l’autonomie et le management si la mission est en groupe.

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