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Le développement personnel

Le développement personnel pour s'épanouir

A qui s’adressent concrètement les ouvrages de développement personnel ? Pour Lacroix, le développement personnel concerne les individus mentalement sains. Les psychothérapies se consacrent au processus de « guérison », l’autre cherche à déclencher une dynamique de « maturation ». En d’autres termes, le développement personnel ne s’adresse pas à des « malades » mais à ceux qui recherchent l’épanouissement.

 Jahoda caractérise la santé mentale par 6 concepts différents : 

  • l’attitude de l’individu vis-à-vis de lui-même ;
  • le style et le degré de développement, de croissance ou d’actualisation de soi ;
  • l’intégration des fonctions psychologiques ;
  • l’autonomie ;
  • une perception adéquate de la réalité ;
  • la maîtrise de l’environnement.
 

Le développement personnel pour se différencier

Le développement personnel coïncide très largement avec la notion d’individuation, cette démarche qui consiste à se différencier à tout prix des archétypes de l’inconscient collectif. Selon le psychologue Jung, l’individuation est « réalisation de son Soi, dans ce qu’il y a de plus personnel et de plus rebelle à toute comparaison », autrement dit… le développement personnel. 

 

Le développement personnel pour augmenter les émotions positives

Le développement personnel cherche à augmenter en quantité et en qualité les émotions positives. Or, Fredrickson et son équipe ont montré que :

  • les émotions positives étendent le champ de vision et les capacités cognitives ;
  • la positivité nous place sur une spirale ascendante : émotions positives, réussite personnelle et professionnelle, toujours plus de positivité ;
  • les émotions positives augmentent le sens d’inclusion et d’appartenance ;
  • les émotions positives facilitent l’expansion de conscience et un sentiment d’unité avec la vie entière
  • les émotions positives non seulement chassent les émotions négatives, mais elles rétablissent aussi l’équilibre physiologique. Elles joueraient un rôle de réinitialisation (comme un bouton « reset »).
 
 
 
 
Reconversion professionnelle : faire le pas

Lassé par la pression, voire l'impression de non sens de votre emploi actuel, vous souhaitez changer de métier ? Un challenge pas toujours facile à relever... Surtout quand certaines peurs nous restreignent, quand certaines croyances limitantes nous bloquent. Face à la reconversion professionnelle, le spectre d'une insécurité matérielle peut, évidemment, nous amener à hésiter. Et pourtant. La sécurité intérieure aussi est vitale. Faire un plan d'action, mieux répondre à ses aspirations, gagner en estime de soi : autant d'étapes pour changer d'orientation de vie professionnelle sans trop d'appréhension. La coach en amour de soi, Nathalie Valentin, détaille, pour Passeport santé, les peurs qu'il est bien souvent essentiel de chasser...

Quels sont nos types de peur, voire nos croyances limitantes, quand on souhaite se reconvertir ?

Différentes peurs peuvent s'exprimer, face à un changement aussi radical qu'une reconversion professionnelle. Il y a évidemment une question de sécurité matérielle, souvent la première des peurs. Les personnes en couple pourront peut-être se reposer sur leur conjoint ou leur conjointe le temps de leur reconversion. Cette peur, légitime, dépend donc d'un aspect financier, car l'on peut être amené à se demander comment l'on va faire face à ses dépenses…

 

Il y a toujours plus ou moins, également, en chacun, une résistance au changement. Il peut alors être important de se faire accompagner, déjà dans un premier temps pour nommer ses peurs : car dès lors que l'on nomme la peur, elle perd de son pouvoir sur nous. La prise de conscience peut, ainsi, beaucoup aider. Ensuite, des techniques peuvent permettre de contourner, surmonter cette peur. Comme celle des petits pas, en y allant progressivement, en effectuant son plan d'action...

La peur du rejet des autres peut elle aussi être castratrice. Il y a beaucoup, dans la société, de ce qu'on appelle des croyances limitantes : celles qui font, que vous en soyez conscients ou non, que vous croyez en certaines choses qui vous sabotent. Il peut également s'y ajouter la peur de l'échec, et, même, la peur du succès…

En outre, ce qui freine parfois aussi un projet, sont ce qu'on appelle "les loyautés". Et ainsi, il y a par exemple une loyauté assez fréquente chez les femmes, qui est celle de ne pas faire mieux que son père...

 Le coaching, une thérapie brève qui vise à passer à l'action

Diverses techniques, voire thérapies, peuvent aider à trouver le déclic pour passer à l'action, à franchir le pas de la reconversion. L'une d'elles, on l'a évoqué, est le coaching, qui est également une forme de thérapie brève. La psychothérapie ou la psychanalyse vont se situer davantage dans un temps long, un travail sur le passé, et viseront à résoudre des problématiques parfois anciennes, en soi. Le coaching est plus court, et répond très souvent à une thématique bien particulière.

 Certains savent déjà quel type de reconversion ils souhaitent, d'autres vont, dans un premier temps, commencer par chercher à le découvrir. Diverses actions seront nécessaires, telle, parfois, que suivre une formation. Des actions plus intérieures, aussi, comme un travail sur l'estime de soi...
 

Personne vibre, qu'elle est en joie, c'est qu'elle a trouvé le choix qui est juste pour elle

Lorsque des personnes ressentent de vraies résistances à avancer sur leur projet, quelques séances avec un coach peuvent, ainsi, suffire pour aider à lever les blocages, et avancer. Prendre rendez-vous auprès d'une chambre de commerce et d'industrie est aussi une étape porteuse. Divers livres de développement personnel, voire des vidéos sur YouTube telles que celles du conférencier David Laroche, peuvent être utiles… A condition d'appliquer réellement les conseils !

Le plus important est, avant tout, on l'a évoqué, de se faire un plan d'action, planifier : les personnes souhaitant se reconvertir peuvent commencer par faire la liste de tout ce qu'elles ont à faire pour réussir leur projet, ainsi que celle de toutes les personnes à rencontrer, ou susceptibles de les aider.

 
Le cerveau reptilien

Dans les années 1960, Paul D.MacLean, médecin et neurobiologiste américain, développa la théorie du cerveau triunique, détaillant une organisation du cerveau en trois parties : cerveau reptilien, cerveau limbique, et cerveau néo-cortex. Aujourd’hui démontrée comme obsolète et discréditée, on retrouve encore cette appellation de « cerveau reptilien » concernant une partie du cerveau héritée des reptiles il y a 250 millions d’années. Que signifiait, à l’époque de cette théorie, cerveau reptilien ? Quelles étaient ses particularités ? Quelle est la controverse qui a discrédité cette théorie ?

 Le cerveau reptilien selon la théorie triunique

Selon le Dr Paul D.Maclean et sa théorie établie dans les années 1960, notre cerveau est organisé en trois grandes parties : le cerveau limbique (comprenant l’hippocampe, l’amygdale et l’hypothalamus), le néo-cortex (comprenant deux hémisphères cérébraux) et enfin le cerveau reptilien, présent depuis 500 millions d’années chez les espèces animales. Ces trois parties communiquent entre elles mais fonctionnent comme des organes indépendants. Le cerveau reptilien est souvent nommé « cerveau instinctif », puisqu’il gère les fonctions vitales de l’organisme.

 

Cerveau ancestral et archaïque, le cerveau reptilien gère les besoins fondamentaux et la régulation des fonctions vitales de l’organisme :

  • respiration ;
  • température corporelle ;
  • alimentation ;
  • reproduction ;
  • fréquence cardiaque.

Aussi appelé cerveau « primitif », du fait de son existence chez les êtres vivants (poissons) depuis plus de 500 millions d’années, c’est le cerveau responsable de l’instinct de survie, déclenchant des réactions comme la fuite ou l’agressivité, les pulsions, l’instinct de reproduction en vue de la conservation de l’espèce. 

Il comprend le tronc cérébral et le cervelet, essentiellement ce qui forme le cerveau d’un reptile. Très fiable, ce cerveau a néanmoins tendance à être dans la pulsion et la compulsion. Insensible à l’expérience, ce cerveau n’a qu’une mémoire à court terme, ne lui permettant pas de s’adapter ou d’évoluer, comme le néo-cortex.

Impliqué dans des fonctions cognitives comme l’attention, il régule les réactions de peur et de plaisir. C’est un cerveau binaire (oui ou non), une même stimulation entraînera toujours la même réponse. Une réponse immédiate, semblable à un réflexe. En fonction de l’information donnée au cerveau, la prise de décision lui revient, et le cerveau reptilien prendra le dessus sur le cerveau limbique et le néo-cortex.

 
Pourquoi le cerveau reptilien serait indispensable, même en société ?
 

Les attitudes compulsives (superstition, troubles obsessionnels compulsifs) prendraient leur origine dans le cerveau reptilien. Egalement, notre besoin en société de s’en remettre à une autorité supérieure, ou encore notre besoin obsessionnel de rituels (religieux, culturels, traditionnels, sociaux, etc.).

On a tendance à croire que, pour vivre en société, l’être humain n’aurait besoin que de ses fonctions cognitives et de ses facultés émotionnelles, et donc ne ferait appel qu’à son néo-cortex et à son cerveau limbique. Erreur ! Le cerveau reptilien ne sert pas qu’à notre survie.

Outre notre instinct de reproduction qui lui est confié, et qui nous sert sans qu’on en ait conscience face à d’autres personnes du sexe opposé, il nous sert lors de certaines réactions qui nous sont indispensables à la vie en société. Par exemple, nous gérons notre agressivité, la notion de territoire et les comportements automatiques liés à des rituels sociétaux, religieux, etc.

Quelle est la controverse qui a discrédité le modèle établi du cerveau triunique ?

La théorie du cerveau établie par Paul D. Maclean dans les années 1960 a été très controversée ces dernières années par la recherche scientifique. On n’y dément pas l’existence d’un cerveau chez les reptiles, mais plutôt la correspondance entre leur cerveau et le cerveau appelé auparavant « reptilien » chez les mammifères, dont l’homme.

 Le cerveau des reptiles leur permet des comportements bien plus élaborés, associés au cerveau supérieur, comme la mémoire ou la navigation spatiale. Il est donc faux de croire que le cerveau reptilien se cantonne aux besoins les plus primaires et vitaux.
 

Pourquoi une telle idée reçue a perduré si longtemps ?

D’une part, pour des raisons de croyances sociales et philosophiques : le « cerveau reptilien » renvoie à la dualité de la nature humaine, que l’on retrouve dans les philosophies les plus anciennes. Par ailleurs, ce schéma triunique du cerveau semble être transposé au schéma freudien : les composantes du cerveau triunique présentent de nombreuses similitudes avec le « moi », le « surmoi » et le « ça » freudien.

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